La lecture suit la logique habituelle, de gauche à droite et de haut en bas, pour une compréhension naturelle.

Commençons par quelque chose de simple et percutant : un graphique linéaire. Il répond à la question fondamentale de toute entreprise : "Est-ce que ça monte ou ça descend ?"


Ici nous observons une nette diminution des transactions alors que le prix au m² continue d'augmenter.
Ensuite, nous avons le camembert. Personnellement, je ne suis pas le plus grand fan de camembert d'un point de vue visuel, mais dans ce type de rapport, il prend tout son sens. Il ne sert pas seulement de représentation graphique, il est aussi un moyen de filtrer et segmenter les données en toute simplicité, en plus de donner un aperçu de leur importance.

Maintenant, parlons du bridge. C'est là que ça devient vraiment intéressant. Le bridge permet d'expliquer les variations entre deux instances de données. Habituellement, on le trouve entre deux périodes, mais vous pouvez imaginer l'utiliser pour comparer deux zones géographiques différentes, par exemple.

Ici on explique comment la valeur foncière moyenne des biens vendus en france a évolué entre 2021 et 2022. Les acheteurs ont payé 22 000€ de plus parce que les prix au m² ont augmenté et pour contrebalancer ont concédé à l'équivalent de 3000 € de surface.

Plus d'infos sur l'analyse factorielle
Jetons un œil aux icônes du bandeau de filtres à droite, qui vous permettent de définir les principales dimensions :

  • Le temps : que ce soit l'actuel ou en comparaison
  • Les caractéristiques du bien
  • La zone géographique
Dans le monde de PowerBI, nous avons un petit jeu de cache-cache avec les filtres. Plutôt que de les disperser un peu partout sur le rapport, j'ai pris le parti de les rassembler tous au même endroit, à droite. Pourquoi ? Eh bien, la réponse se trouve dans la nature même de l'interface de PowerBI sur le web, qui dispose déjà d'un volet filtre sur la droite spécifiquement dédié aux filtres des visuels ou de la page.

Je l'ai fait pour simplifier la vie de nos utilisateurs. Parfois, il peut être difficile de trouver ces fonctionnalités, alors que la sélection de filtres par visuel peut être puissante lorsqu'il s'agit de manipuler des données. En réalité, de nombreuses requêtes ad hoc peuvent être résolues grâce à l'utilisation astucieuse de ces filtres au sein de nos tableaux de bord existants.

En cachant certains filtres, nous parvenons à garder un aspect épuré tout en offrant une grande variété d'options. Bien sûr, cela nécessite un peu plus de prudence lors du développement de futurs rapports, mais cela en vaut la peine pour éviter de décourager nos utilisateurs, qui pourraient se retrouver submergés par une multitude d'options et de paramètres.

Et pour rendre la vie encore plus facile, j'ai ajouté quelques titres indiquant les filtres sélectionnés. En fin de compte, si vous pouvez inclure des dates et des périmètres dans toutes les diapositives, c'est une excellente pratique. Vous savez, la question la plus courante lorsqu'on regarde un tableau, c'est : "C'est quand ?"
En ce qui concerne la carte, son principal intérêt réside dans son interactivité. Vous pouvez choisir un indicateur clé de performance (KPI) et afficher sa valeur ou son évolution. Il convient de noter qu'un inconvénient majeur de PowerBI est l'absence de légende pour les visualisations cartographiques en forme. Heureusement, il existe une astuce toute simple pour contourner cette limitation :)



Continuons avec le tableau, un élément incontournable, surtout si votre public est orienté vers le contrôle de gestion. Sans tableau, votre rapport risque de rester en jachère, car la culture d'Excel est encore solidement ancrée, et pour beaucoup, l'idée de ne pas pouvoir manier les données à leur guise est inconcevable.

Les paramètres de champ sont d'une utilité inestimable, même si certains pourraient les trouver un brin plus complexes à appréhender.